Je suis maintenant assistant en soins et santé communautaire et en suis très heureux

Au printemps 2024, ça y était enfin : après un changement de place d’apprentissage et cinq ans de formation, je pouvais enfin passer les examens finaux d’assistant en soins et santé communautaire pour adultes (ASSC A). En fait, l’examen n’était pas particulièrement difficile – mais la période qui l’a précédé était extrêmement stressante. J’ai dû bien m’organiser pour pouvoir me préparer correctement à côté du travail. Je suis souvent allé à la bibliothèque pour étudier. Pendant plus de quatre mois, nous avons également répété à l’école tous les contenus de la formation et fait de nombreux examens d’essais. Je savais donc qu’il n’y aurait pas beaucoup de temps lors de l’examen et que je devrais tout lire et réagir en peu de temps pour m’en sortir.

Cérémonie de remise des diplômes, mariage et une visite spéciale 

Lorsque j’ai reçu le résultat positif de l’examen, j’ai été extrêmement heureux. Une grande fête de remise des diplômes a été organisée à la PostFinance Arena de Berne pour les 750 professionnelles et professionnels des soins qui avaient obtenu leur diplôme en même temps que moi. Je suis ensuite allé manger avec mes amies et mes amis. Ce fut une magnifique soirée avec de bonnes discussions et de nombreux moments émouvants que je n’oublierai jamais. Peu après, je suis allé voir mes parents au Tchad. Je ne les avais plus revus depuis douze ans.  Et c’est là que je me suis aussi marié – une période très émotionnelle au cours de laquelle il s’est passé un nombre incroyable d’événements.

Le diplôme me donne beaucoup d’opportunités professionnelles

Rétrospectivement, je peux dire que mon parcours a peut-être été inhabituel, mais que je le referais exactement de la même façon. Je suis très reconnaissant envers le projet « Deuxième chance pour une première formation » qui m’a constamment accompagné et soutenu. Quelques changements sont intervenus depuis l’obtention de mon diplôme : avant, les formatrices et formateurs m’aidaient beaucoup au quotidien. Maintenant, je porte l’entière responsabilité. Je remarque aussi qu’on me fait beaucoup plus confiance qu’avant. Les professionnels des soins sont très demandés et mon diplôme accroît encore mon attractivité sur le marché du travail. Je continue à travailler à 90 % à la Spitex (Aide et soins à domicile) de la région de Köniz. En plus, j’ai accepté une petite activité annexe comme traducteur auprès de l’OSEO de Schaffhouse (SAH Schaffhausen), étant donné que je parle couramment l’allemand et le masalit, une langue du Soudan. Mais le métier que je préfère, c’est celui d’assistant en soins et santé communautaire.